Extension de maison en bois : tout savoir pour choisir cette solution
Vous souhaitez gagner des mètres carrés habitables dans la maison. Avez-vous pensé à l’extension en ossature bois ? Voici quelques pièces versées au dossier pour vous convaincre.
Pourquoi choisir l’extension en bois ?
Construire une extension de maison en bois consiste à agrandir horizontalement ou verticalement la surface de la maison pour créer une ou plusieurs pièces supplémentaires. Elle se réalise en l’accolant à la façade de votre maison. Mais, elle peut aussi servir à relier deux bâtiments séparés ou dans d’autres configurations, selon votre imagination. Il peut s’agir de gagner une pièce de vie, une chambre, un garage, un bureau… en empiétant sur le terrain existant.
L’extension bois bénéficie des qualités de ce matériau traditionnel qui présente de nombreux avantages, par rapport à d’autres. Plus légère que l’ossature béton, l’ossature bois est tout aussi solide et plus adaptable. Cette solution permet de construire sur tous les types de terrains. Elle ne nécessite pas de renforcement du bâtiment existant ni de fondations en profondeur, l’extension repose simplement sur une dalle. Propre, elle permet de conduire des chantiers rapides. Le montage sur place dure entre 5 et 10 jours, car les panneaux sont montés en usine avant d’être transportés sur le chantier. Vous pouvez rester chez vous pendant la durée des travaux. Écologique et économique, elle est moins coûteuse qu’une construction traditionnelle et procure un confort thermique appréciable tout au long de l’année. Esthétique, elle permet une grande liberté architecturale.
Quelles démarches administratives entreprendre ?
Pour installer une extension bois de sa maison, vous devez suivre les mêmes démarches que pour les autres types d’extension ou de surélévation. Administrativement, elles sont considérées comme des travaux sur une construction existante et les démarches diffèrent selon l’ampleur des travaux et la commune de résidence.
La première démarche est de faire une déclaration préalable de travaux auprès du service de l’urbanisme de votre commune. Celui-ci est chargé de vérifier que la construction respecte les règles d’urbanisme en application. Cela concerne les extensions d’une surface de plancher ou d’emprise au sol comprise entre 5 et 20 m² ou 40 m² dans les zones urbaines couvertes par un plan local d’urbanisme (PLU).
La demande de permis de construire est obligatoire si votre projet de construction est plus important et crée une surface de plancher ou une emprise au sol dépassant 20 m². Ce seuil est porté à 40 m² pour les communes dotées d’un PLU. Si la surface de plancher et d’emprise au sol est supérieure à 150 m², vous devez faire appel à un architecte.
L’autorisation d’urbanisme obtenue, vous devez l’afficher pendant la durée du chantier de manière visible. Elle sera aussi affichée en mairie.
Les déclarations d’ouverture de chantier et de l’achèvement des travaux doivent être signalées au service d’urbanisme de votre commune.